27/08/2014

Annonce des vainqueurs du 1er Championnat de ricochets de Verdun

Le premier championnat de ricochets de Verdun s'est tenu le samedi 23 août en bord de Meuse de 15h à 19 h00. 
Durant quatre heures, 90 joueurs se sont affrontés.
Le record d'Europe de 23 rebonds sur un lancer établi à Avignon au printemps dernier par le gallois Ron Long a été égalé par Théo Brossard.

Les vainqueurs sont:

- Catégorie + de 15 ans 

Galet d'or : Thomas Marin (25 ans, Verdun)
Galet d'argent: Théo Brossard (16 ans, Libourne)

- Catégorie - de 15 ans 

Galet d'or : Matteo Haustrate (13 ans, Mérignac)
Galet d'argent: Rémy Victor (11 ans, Metz)




En partant du haut, de gauche à droite:
Thomas Marin, Théo Brossard, Matteo Haustrate, Rémy Victor, les arbitres Cyril Jarton et Sarah Venturi
Les trophées ont été réalisés par Terra Chocolata (Verdun)

03/08/2014




1ER CHAMPIONNAT DE RICOCHETS DE VERDUN
Samedi 23 août 2014 15h00 
Rue des frères Boulhaut - esplanade Pont Chaussée

Inscriptions sur le site du tournoi du 20 au 23 août midi ou dés maintenant en ligne: http://lafetedeleau.com/port-d-eau-championnat-ricochets/

Règlement du tournoi:

Projectiles: les mille galets en argile cuite, conçus avec la population de Verdun et exposés au Musée de la Princerie depuis le 2 juillet 2014  
1000 GALETS POUR LA MEUSE, exposition, Musée de la Princerie, Verdun, 2 juillet - 19 août 2014 http://federationmondialedericochets.blogspot.fr/p/blog-page.html

Autres projectiles acceptés : galets naturels

Début des épreuves le samedi 23 août 15h00
1er tour
Lancer successivement 2 galets : les deux tirs sont comptabilisés.
Les arbitres totalisent le nombre de rebonds total des deux tirs.
Pour se qualifier :
Moins de 15 ans : totaliser plus de 6 rebonds
Plus de 15 ans : totaliser plus de 8 rebonds

2ème tour
Lancer 3 galets : seul le meilleur lancer est comptabilisé.
Sont qualifiés les 15 meilleurs tirs moins de 15 ans et les 15 meilleurs tirs plus de 15 ans.

3ème tour
Lancer 3 galets : seul le meilleur lancer est comptabilisé.
Sont qualifiés les 4 meilleurs tirs moins de 15 ans et les 4 meilleurs tirs plus de 15 ans.

Demi-finale 
Lancer 5 galets : seul le meilleur lancer est comptabilisé.
Sont qualifiés les 2 meilleurs tirs moins de 15 ans et les 2 meilleurs tirs plus de 15 ans

 Finale 
Lancer 5 galets : seul le meilleur lancer est comptabilisé.
Gagne le meilleur tir moins de 15 ans et le meilleur tir plus de 15 ans



30/06/2014





1000 GALETS POUR LA MEUSE
Musée de la Princerie, 16 allée de la Belle Vierge 55100 Verdun, 2 juillet-18 août 2014

Exposition dans le cadre de la Fête de l'eau organisée par l'Office de tourisme de Verdun

Conception Sarah Venturi et Cyril Jarton -  FMR Fédération Mondiale de Ricochets

Les mille galets en argile cuite, conçus pour le 1er championnat de ricochets de Verdun, sont exposés au Musée de la Princerie, avant d’être lancés dans la Meuse lors du tournoi, le samedi 23 août à 14h30.

Ces galets ont été réalisés lors du séjour de la FMR à Verdun, du 28 avril au 3 mai 2014, à l'Atelier d'Art de la Communauté de Communes place Monseigneur Ginisty. Ont participés aux ateliers: l'Amicale des écoles publiques, le Centre de loisirs de la MJC de Belleville, l'Amatrami, le Centre social et culturel de la cité verte, Nathalie Durand initiatrice de la Fête de l'eau et des particuliers - Catherine Bachelez et son fils, Maud Blichard et son fils, Jacqueline Bacle et Marie-France Blandin. La cuisson des galets a été réalisée au Musée de la Princerie par Marie-France Blandin que nous remercions tout particulièrement ici.

Projectiles pour le jeu, les galets sont aussi des tablettes d’argile comportant des textes écrits pendant les ateliers. Chaque série de galets a été conçue à partir d’une proposition d’écriture différente : un « tableau » composé de notes prises sur les berges, une phrase fleuve commençant par « Au bord de la Meuse... » construite collectivement, des actions à réaliser par ceux qui trouveront les galets, un ensemble de 200 prénoms relevés dans les cimetières militaires environnants. Léger ou grave, ce texte collectif qui se dispersera sous l’eau est destiné à se mêler au lit du fleuve où l’argile cuite peut subsister sans dommage, pendant des siècles. Pour un temps invisibles, ces inscriptions pourront être redécouvertes par fragments, selon les mouvements du courant et les aléas du futur, abandonnées à l’eau mais aussi au temps, où elles rencontreront, tôt ou tard, leurs lecteurs. Selon toute probabilité, ces galets, une fois lancés, ne pourront plus être retrouvés dans leur totalité. Aussi, il nous a paru intéressant d’exposer, avant le tournoi et comme un moment unique, cet ensemble. Cette installation provisoire, parmi les salles consacrées aux sites archéologiques et historiques de la région, constitue la première étape de ce voyage dans le temps.

Cette proposition prend sens dans tout un ensemble d'actions menées par la FMR sur les plans d'eau depuis 2009.










10/03/2014

Communiqué de presse - exposition IL FAUT SAUVER LE LAC DE SAINT CHAMAND, Bibliothèque Universitaire d'Avignon, 12 mars-15 avril 2014



     

Yifan Shi, un étudiant d’origine chinoise se jette dans le lac de St Chamand pour protester contre la pollution, mars 2012. Les Etudiants de première année de l’ESAA réalisent des performances sur le lac et trient les déchets, novembre 2013



           Il FAUT SAUVER LE LAC DE ST CHAMAND



Exposition du projet de recherche interdisciplinaire de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon autour d’un plan d’eau menacé,  Bibliothèque Universitaire d’Avignon, 74 rue Louis Pasteur,  12 mars-25 avril 2014, du lundi au vendredi, 8h-20h, entrée libre

Inauguration : mercredi 12 mars 2014 18h00, avec des performances de Maeva Croissant, Carole Dubar, Axelle Jabouille, Julie Larouer  et Pauline Tralongo

Avec les étudiants de l’ESAA : Sylvie BOISCOMMUN, Maeva CROISSANT, Elsa DECKER, Ivan DMITRIEV, Carole DUBAR, Axelle JABOUILLE, Abdelilah KADDOURI, Boris KROMMENDIJK,  Julie LAROUER, Hélène LEBRISHOUAL, Seungmin LEE, Passage à l’Acte (atelier performance de l’ESAA), Gaël POTIER, Laura PULTIER, Xiao XIN, Zoé RENAUDIE, Laurent SANTI, Ève WODA et Thibaut ZIMMERMAN. Artistes associés : Sylvie NAYRAL, Yifan SHI et Sarah VENTURI

Équipe scientifique associée à l’exposition : Institut Méditerranéen de Biodiversité et
d'Ecologie : équipe ingénierie de la restauration des patrimoines naturel et culturel (Catherine VIEILLESCAZES, Thierry DUTOIT), Département conservation-restauration de l’École Supérieure d'Art d'Avignon (enseignant : Marc MAIRE), Fédération Mondiale de
Ricochets (FMR), Philippe VIEILLESCAZES, géographe en charge des réalisations
cartographiques. Cyril JARTON, coordinateur du projet et commissaire de l’exposition.

Présentation

Invité par la Bibliothèque Universitaire d’Avignon à intervenir dans le cadre d’une manifestation sur le thème de l’eau, nous avons choisi une proposition où l’art s’engage concrètement pour la survie d’un plan d’eau sur le territoire avignonnais.  L’exposition interdisciplinaire met en regard les recherches historiques, sociologiques et artistiques effectuées sur le site et dans la zone riveraine, en vue d’une restauration du lac de St Chamand, comportant à la fois la préservation ou la réactivation d’usages traditionnels, la mise en valeur du potentiel écologique et l’invention de nouveaux usages par les artistes. L’exposition retrace aussi  l’aventure d’un groupe de jeunes artistes et conservateurs-restaurateurs, qui depuis 2012, date des premières actions artistiques entreprises sur le lac, en collaboration avec la FMR (Fédération Mondiale de Ricochets), développent des projets, cartes, maquettes, dessins d’aménagements et ateliers associant les habitants du quartier. 

A travers le lac de St Chamand s’engage aussi une réflexion sur le plan d’eau en tant qu’espace unificateur, dans un contexte périurbain éclaté. Au bord de l’eau – à la base du vivant -  il s’agit de mettre en place les conditions d’une présence humaine discrète, à l’écoute des autres formes de vie. Espace à l’abandon, le lac est d’autant plus riche qu’il laisse advenir « un tiers-paysage » qui, selon les thèses de Gilles Clément, constitue un  réservoir de biodiversité, accueillant une vie foisonnante chassée des lieux cultivés et domestiqués. Les aménagements et actions artistiques que nous proposons sont donc légers, ils se fondent dans le paysage pour mieux rendre compte de ses subtilités, à la manière du radeau, du sous-marin miniature et des outils d’exploration d’Ivan Dmitriev, étudiant-artiste travaillant in situ depuis 2012.  Parmi les propositions les plus pertinentes, on trouvera aussi un parcours sportif artistique conçu par Abdelilah Kadourri et permettant de relier le plan d’eau à d’autres points géographiques, notamment le quartier St Chamand dont il est déconnecté par des routes, des ponts et des voies ferrées.
Le lieu pourra être utilisé par les usagers traditionnels – pêcheurs et promeneurs – et d’autres, par exemple les enfants du quartier accueillis à diverses reprises par les étudiants de l’ESAA et désormais par l’association « Les Petits Débrouillards » qui a rejoint le projet. Mais pas question pour nous d’un parc de loisir standardisé qui viendrait ruiner la singularité du site. Il s’agit de proposer un usage « non invasif » dont la destination pédagogique est d’apprendre aux humains à se faire plus discrets et attentifs sur cette terre. C’est dans cet esprit que Gaël Potier, un autre étudiant-artiste, a imaginé des architectures éphémères, dont les plans gravés sur des plaques de métal invitent le visiteur à construire des abris, en utilisant les matériaux naturels disponibles sur les berges.  Depuis 2013, le site est aussi utilisé par l’ESAA comme lieu d’expérimentation où étudiants, scientifiques et artistes sont invités à travailler régulièrement et à produire réflexions, œuvres et actions in situ. En devenant un espace artistique – « Ecole des Bords du Lac » –  le lac n’est pas seulement restauré dans ses usages anciens, il propose aussi une situation entièrement nouvelle et unique en son genre.
Sur les deux niveaux de la bibliothèque universitaire, une quinzaine de « bureaux-ateliers » a été installée et attribuée aux différents partenaires scientifiques et artistiques du projet. La présentation pourra évoluer ou être complétée pendant l’exposition, montrant un projet « en travail ».  Evolutive, l’exposition est aussi participative : des gants disposés sur les tables invitent le public à manipuler certains documents, des questionnaires et cahiers à formuler des propositions pour l’avenir du lac.   
Cyril Jarton

Mardi 8 avril 2014, à 18h00 – Salle de recherche Sciences, bibliothèque universitaire d’Avignon
Survivance du lac de Saint-Chamand
Conférence et table ronde sur le projet du lac Saint-Chamand : Avec les membres du comité scientifique du projet, Thierry DUTOIT,  Cyril JARTON, Marc MAIRE, Catherine VIEILLESCAZES et Philippe VIEILLESCAZES

Mercredi 9 et Jeudi 10 avril 2014, rencontres avec Michel BLAZY, artiste, à l’ESAA et au bord du lac de St Chamand. Informations : 06 89 26 40 00

Samedi 19 Avril 2014 : IIIème championnat de ricochets du Vaucluse au Lac de St Chamand. Performances de Sarah Venturi, artiste et vice-présidente de la FMR et des étudiants de l’ESAA.



Mars 2012, Abdelilah Kadourri effectue un premier travail photographique sur le lac abandonné, envahi de déchets, dont quelques pêcheurs sont les derniers usagers



Lors du premier Championnat de ricochets du Vaucluse sur le lac de Saint-Chamand (photographie à gauche de Sylvie Nayral), Yifan Shi et Sarah Venturi réalisent des performances pour attirer l’attention sur l’état critique du site




Les journaux la Provence puis Vaucluse Matin donnent une large répércution au championnat et aux enjeux artistiques et écologiques associés


Rentrée 2012, lancement du projet interdisciplinaire pour la survivance du lac de Saint-Chamand. Une équipe d’étudiants, artistes et concervateurs- restaurateurs travaillent en collaboration avec l’IMBE, Institut Méditérannéen de Biodiversité et d’Ecologie représenté par Thierry Dutoit, qui propose une première lecture écologique du site et Cathy Viellescazes qui supervise les analyses de l’eau.









La zones est cartographiée avec Philippe Vielllescazes, géographe




Un goupe d’étudiants s’installe  au bord du lac, s’imprègne du site, réalise vidéos, journaux, repérages et un “herbier numérique”

Marc Maire, enseignant au département conservation-restauration de l’ESAA, développe une réflexion sur la terminologie, d’où émergera le terme de “Survivance”, pour qualifier la nature projet. Il propose une modélisation pour articuler l’action interdisciplinaire





Une enquête historique est menée pour constituer une première histoire du site


Ivan Dmitriev développe  un travail d’exploration du lac en créant notamment une perche équipée d’une caméra et un sous-marin permettant de filmer les profondeurs. Il a également conçu un radeau permettant toutes sortes d’observations mêlant étroitement démarches artistique et scientifique


Les étudiants réalisent des ateliers sur le site pour sensibiliser les enfants des écoles riveraines




















Plans et prototypes d’aménagements légers seront proposés à la mairie d’Avignon fin 2014 : un parcours sportif artistique (Abdelilah Kaddouri) connectant le lac au quartier St Chamand, un radeau d’observation (Ivan Dmitriev) et des plans de constructions éphémères utilisant les matériaux disponibles sur le lac (Gaël Potier, ci-desous) qui seront gravés sur des plaques de métal fixées au sol.